L’ouverture à l’abondance : apprendre à recevoir vraiment

Je croyais devoir faire plus pour mériter l’abondance.

Plus de stratégies. Plus de structure. Plus de chiffres d'affaires.

Je pensais qu’en maîtrisant mes objectifs, en contrôlant chaque aspect de mon entreprise, j’allais finir par atteindre cette fameuse liberté que tout le monde promet dans le monde de l’entrepreneuriat spirituel.

Mais au fond… je ne faisais qu’ajouter des couches. Des exigences. Des objectifs qui vibraient fort en surface, mais qui laissaient un vide derrière.

L’illusion du contrôle

Pendant longtemps, j’ai mesuré mon succès à mes revenus mensuels. À mes objectifs trimestriels. À mes taux de conversion. À mes « résultats ».

J’étais convaincue que c’était ce qu’il fallait faire. Je coachais aussi mes clientes dans cette direction : définir un chiffre d'affaires, bâtir une stratégie et tout mettre en œuvre pour l’atteindre.

Ça fonctionnait. Sur papier. Mais à l’intérieur, quelque chose ne vibrait plus.

Je contrôlais. Je limitais. Je ne laissais aucune place au mystère, au vivant, au souffle de l’inattendu.

Et surtout, je ne savais pas recevoir.

Le mur invisible

J’ai mis du temps à réaliser que j’étais celle qui bloquait la réception. Pas parce que je n’étais pas « alignée » ou « assez spirituelle ». Mais parce que je me protégeais inconsciemment.

Recevoir, c’est être en ouverture. Et l’ouverture, pour moi, signifiait à l’époque : l'insécurité, la perte de contrôle et le risque.

Alors je m’en tenais à ce que je pouvais prévoir. Je forçais les résultats. Je calculais tout. Je me disais que je créais alors que je prévoyais.

Et l’abondance, la vraie ne répond pas aux prévisions.

Le jour où j’ai cessé de forcer

Il n’y a pas eu de grand moment dramatique. Pas de burn-out. Pas d’échec massif.

Juste un jour, une réalisation suite à une discussion où tout en moi a dit : « Assez. »

Ce jour-là, j’ai fermé mon ordinateur. J’ai pris une grande respiration. Et j’ai décidé que je n’allais plus construire à partir du manque, de la peur ou de la tension.

Je ne savais pas encore comment. Mais je savais que c’était fini.

L’espace du vide

Quand on cesse de forcer, un espace s’ouvre. Et ce vide peut être inconfortable.

Je n’avais plus de plan. Plus d’objectif financier clair. Je ne savais pas ce que je devais « lancer » ou « proposer ».

Mais pour la première fois, je me sentais vivante.

J’étais là, dans le moment. À l’écoute. Sans jugement.

Et c’est là que la magie a commencé.

Une autre façon de coacher

Peu à peu, ma manière de coacher a changé.

Je n’ai plus mis l’accent sur les objectifs d'affaires. Je n’ai plus exigé de mes clientes qu’elles fixent un montant à atteindre.

Je leur ai plutôt demandé : Qu’est-ce qui vibre en toi en ce moment ? Quel serait le mouvement juste ? Et si ton entreprise devenait une extension de ton essence, pas une machine à performer ?

Les réponses qu’elles ont trouvées n’étaient pas moins puissantes. Au contraire.

Elles étaient plus vraies. Plus alignées. Et surtout : elles menaient à une abondance durable, douce et surprenante.

Recevoir sans chercher à provoquer

Recevoir, c’est un art. Un état.

Ce n’est pas une technique. Ce n’est pas une stratégie.

Recevoir, c’est : ralentir, écouter, accueillir, laisser venir sans forcer.

Nous avons été conditionnées à « mériter », à « prouver », à « performer ». Mais pas à nous ouvrir.

Recevoir demande de la présence. Du silence. De la confiance.

Et surtout, une sécurité intérieure qui ne dépend plus de l’extérieur.

Quand j’ai arrêté de courir, l’abondance est venue à moi.

Les mois qui ont suivi mon lâcher-prise ont été parmi les plus magiques.

Sans stratégie, sans plan rigide, sans objectif de lancement, des clientes sont arrivées et des revenus sont entrés.

Pas parce que je les poursuivais. Mais parce que j’étais ouverte à les accueillir.

Je ne dis pas qu’il ne faut pas de structure.

Je crois à la structure. Mais pas celle qui enferme.

Une structure vibratoire, vivante et alignée.

Je crois à la clarté et à l’intention. Mais pas à l’attente rigide.

Ce que j’ai découvert, c’est que l’abondance aime la clarté mais elle a horreur du contrôle.

Ce que je souhaite vous transmettre

Si vous êtes dans cette quête d’abondance et que vous avez l’impression que malgré tout ce que vous faites, ça ne coule pas, je vous invite à vous poser ces questions :

  • Est-ce que je laisse vraiment de l’espace à l’inattendu ?
  • Est-ce que je cherche à tout contrôler ?
  • Est-ce que je me sens en sécurité dans l’ouverture ?
  • Est-ce que je sais recevoir sans culpabiliser ?

L’abondance est déjà là. Mais elle ne force pas les portes. Elle attend qu’on lui dise : « Tu peux entrer. Je suis prête. »

Foire aux questions vibratoires

Comment savoir si je bloque la réception ? Si vous ressentez souvent de la tension, de l’anticipation ou de l’inquiétude à l’idée de recevoir… c’est un signe.

Est-ce que je dois arrêter de vouloir gagner de l’argent ? Pas du tout. L’argent est une fréquence neutre. Ce qui change tout, c’est votre rapport à lui.

Et si j’ai peur de recevoir trop ou d’être submergée ? Recevoir demande un contenant intérieur. Et ce contenant se construit avec de l’amour, pas avec du stress.

Message final

Recevoir, c’est s’ouvrir à la vie sans défense.

C’est faire confiance à ce qu’on ne comprend pas toujours.

C’est danser avec l’invisible, sans savoir où cela mènera mais en sentant que ça mène quelque part de vrai.

L’abondance n’a pas besoin d’être appelée à grands cris.

Elle entre quand elle sent qu’il y a de la place.

Et si aujourd’hui, vous choisissiez simplement d’ouvrir les mains, le cœur et l’espace autour de vous ?

Prenez un instant pour respirer, poser une intention… et laissez l’abondance venir à vous.

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2 réflexions sur “L’ouverture à l’abondance : apprendre à recevoir vraiment”

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